Quand on parle de Nice et de la Côte d’Azur, on pense immédiatement à la mer Méditerranée, aux fêtes sur les plages, au soleil, etc. On oublie parfois que cette partie de la France dispose d’une vaste palette de spécialités culinaires qui la distingue des autres régions. Coup de projecteur sur l’un de ces plats typiques qui font la fierté des habitants et qui émerveillent les palais des vacanciers.
Avant d’entrer plus en détail sur les origines de la Socca, il est utile de rappeler qu’elle porte des appellations différentes, en fonction de l’endroit où elle est fabriquée et consommée. Ainsi, elle est dénommée « farinata » depuis Vintimille jusqu’aux alentours de La Spezia. Et dans les environs d’Hyères et de Toulon, on l’appelle « la cade ». Enfin, dans le sud du Piémont, elle répond au nom de « belecàuda » qui signifie belle et chaude en italien. D’autre part, il semble que ce soient les marins phéniciens qui ont introduit la Socca sur les rivages de la Méditerranée il y a plusieurs millénaires. Cette spécialité culinaire est ensuite arrivée à Nice et sur la Côte d’azur au 19e siècle par le biais d’immigrants génois. En effet, de nombreux charpentier génois ont travaillé à l’époque dans les chantiers navals pour réparer l’arsenal toulonnais.
Mais il semble que ce soit une marchande ambulante, dénommée Theresa, qui a popularisé cette galette. En effet, elle déambulait dans la ville avec son fourneau ambulant pour vendre la Socca aux ouvriers, dockers et pêcheurs à l’heure de la merenda (casse-croûte en niçois). À l’époque, ils glissaient leur portion de socca à l’intérieur d’une miche de pain. Il faut noter qu’aujourd’hui, cette façon de déguster à l’ancienne n’est plus d’actualité.
Nice et toute la Provence possèdent une large gamme de spécialités culinaires, à l’instar des beignets de fleur de courgette, de la pissaladière, du Pan Bagnat, des petits farcis niçois, et bien sûr de la Socca. En ce qui concerne particulièrement cette dernière, il s’agit d’une fine galette obtenue à partir de farine de pois chiche, d’huile d’olive, d’eau, de poivre et de sel. Elle est cuite de manière traditionnelle sur une plaque ronde en cuivre à l’intérieur d’un four à bois. Elle tire son fumé du feu de bois d’olivier ou de pin et son croustillant de sa cuisson à une température très élevée. Il faut dire que la dégustation de la Socca constitue une véritable institution à Nice !
D’ailleurs, moelleuse à l’intérieur et croustillante sur le dessus, elle fait chavirer le cœur des Niçois et des vacanciers de passage. Sans oublier qu’elle convient parfaitement aux végétaliens et aux végétariens ainsi qu’aux personnes intolérantes puisqu’elle est naturellement sans gluten. Un véritable délice qu’il faut consommer chaud, dès sa sortie du four, avec les doigts et un peu de poivre. Et on peut consommer la Socca à tout moment de la journée, et notamment en apéritif puisqu’elle est également disponible sous forme de chips. Dans le cas où vous organisez une fête, il ne faut donc pas oublier de prévoir de la Socca pour les invités. Et si vous souhaitez sortir des sentiers battus, il est conseillé de recourir aux services d’un traiteur. Ce dernier apporte son expertise dans l’art culinaire pour tout type d’événement, qu’il s’agisse d’un anniversaire, d’un mariage, d’un baptême ou de la présentation d’un produit. Il offre un rapport qualité/prix imbattable et peut même proposer des spécialités libanaises, chinoises, italiennes, françaises ou asiatiques afin de varier le plaisir.